Dans ma journée idéale, je commencerais par un bon café le matin, je me ferais une bonne bouffe à midi, et je terminerais par un verre entre copains dans l’aprèm.
Alors, quoi de plus naturel que de créer un lieu où ces trois moments seraient réunis ?
Depuis que je suis enfant, j’ai toujours rêvé d’ouvrir mon propre établissement. Peut-être parce que mon papa, qui a monté sa société, a toujours été un modèle d’inspiration pour moi.
Les idées ont évolué avec le temps : un bar avec une scène de concert pendant ma période rock, un café-galerie d’art pendant ma phase artistique, ou encore un restaurant gastronomique au début de ma formation. Mais il y a une chose qui n’a jamais changé : j’ai toujours su que je voulais créer un endroit où les gens pourraient se retrouver, partager et profiter.
J’ai mis des années à trouver le projet. Tout autant de temps à vraiment me lancer dans le monde de la restauration.
Après des études de photo, un début en sciences humaines et sociales, puis un bachelier en graphisme, c’est finalement une formation à l’IFAPME qui a marqué le vrai départ.
J’ai eu la chance de me former à La Table du Boucher à Mons, de passer par Le Comptoir de Marie* juste à côté, puis d’atterrir à Namur au Bistro Bisou. Là, j’ai appris à gérer une équipe, à travailler avec les fournisseurs, et à affiner peu à peu ma vision.
Et puis, notre fils est arrivé. Avec mon mec on s’est posé la question : fallait-il mettre en pause le projet ?
Mais à deux, on s’est vite mis d’accord : quand c’est “trop facile”, c’est moins rigolo. Alors on a tout fait en même temps.
Et c’est avec tout pile sept mois d’écart que je suis fière de lancer mon deuxième bébé : slow
Aujourd’hui, slow ne m’appartient plus seulement. Il vous appartient aussi, à vous qui passez la porte, qui prenez un café, un plat, un verre.